Sculptures en chocolat chez Patrick Roger

Quand on pénètre dans l’atelier de Patrick Roger, ce n’est pas seulement pour connaître la différence entre le chocolat noir, blanc ou au lait. C’est pour découvrir un espace de création unique, pour manger du Teddy Riner à base de cacao ou déguster Les Instincts qui ont contribué à la réputation de cet artiste-artisan-sculpteur des plus singuliers.

C’est dans ce lieu privilégié que nous nous sommes retrouvés pour parler design et création avec Mathieu Lehanneur : carafe de Ricard revisitée, bœuf au chocolat en collaboration avec Guy Savoy, marbre liquide et magie de la cocotte-minute que l’on s’offre à 50 ans comme un symbole de réussite accomplie… C’est d’ailleurs l’âge auquel Patrick Roger a goûté sa première vraie bonne mousse au chocolat, celle de Guy Savoy, justement.

Autour de la table avec David Abiker et Mathilde Samama, on a recommandé les ris de veau du restaurant Roza à Nantes et le biscuit de brochet d’Emmanuel Renaut. On a également appris à couper le millefeuille de la petite boulangerie place de l’Eglise, à Houdan, et à écouter des vinyles au comptoir de l’atypique Pantobaguette dans le 18e arrondissement de Paris. On a parlé de Freddy Mercury et de la compil Radio Classique pour accompagner ses repas en musique. On a rappelé la différence entre ganache, gianduja et ganja… Puis, d’un pas léger, nous sommes passés par le business lounge d’Air France redessiné par Mathieu avant de rester bouche bée en apprenant qu’Harold est une sculpture de 62 kg de chocolat qui tient sur la pointe des pieds, exposée entre Brancusi et Giacometti. Rodin sculptait la terre. Patrick Roger le chocolat. Et pour tout ça, on était ravis de l’accueillir dans la Bande de Food.